La contraception hormonale : un cercle vicieux pour la santé physique et mentale ?

La contraception hormonale est souvent discutée en termes de risques majeurs, comme les caillots sanguins (thrombose veineuse) et les décès associés. Cependant, on oublie que les femmes prennent ces contraceptifs tout au long de leur vie, ce qui entraîne une panoplie d'effets secondaires. Souvent, elles se font même conseiller de se médicamenter pour pallier les effets indésirables que le traitement hormonal amène, créant ainsi un cercle vicieux qui affecte leur santé mentale et physique.

Ce qui me préoccupe énormément en matière de santé actuellement, c'est le nombre de femmes qui prennent une contraception hormonale synthétique à base de progestérone depuis plusieurs années, et qui prennent en parallèle des antidépresseurs ou anxiolytiques.

Ces femmes reçoivent (entre autres) une dose de progestérone synthétique quotidiennement dans leur organisme, en plus de leur progestérone naturelle. Cette situation soulève des inquiétudes, notamment en ce qui concerne la corrélation entre la prise d’un progestatif synthétique et l'utilisation d'antidépresseurs ou d'anxiolytiques pour supprimer un mal-être.

Naturellement, un pic de progestérone se produit au cours du cycle menstruel. Après l'ovulation, le follicule vidé se transforme en corps jaune, qui commence à produire de la progestérone. C'est durant cette phase, et plus précisément autour des jours 21-23, que les niveaux de progestérone atteignent leur pic. Le rôle du pic de progestérone est crucial car il prépare l'utérus à une éventuelle grossesse en épaississant la muqueuse utérine pour favoriser l'implantation d'un embryon. Si la fécondation n'a pas lieu, les niveaux de progestérone chutent, ce qui déclenche les menstruations, et un nouveau cycle commence.

Il est scientifiquement prouvé que durant cette période, des pensées récurrentes, des pensées négatives et de petites anxiétés peuvent survenir. Ces symptômes sont désagréables mais naturels et limités à quelques jours par mois. Souvent, ces pensées récurrentes sont au service de notre évolution et de notre transformation personnelle, à condition de les accepter, de les écouter, de les déconstruire et de les remplacer par des pensées plus valorisantes et bienveillantes envers nous-mêmes.

Lorsque l'on reçoit de la progestérone en dose synthétique tout au long du mois, la gestion de ces pensées récurrentes et de cette “anxiété synthétique” peut devenir ingérable. La réponse médicale actuelle à ce problème est souvent de prescrire directement des anxiolytiques et des antidépresseurs aux femmes qui évoquent un mal-être, au lieu de les questionner sur leur mode de contraception et d’explorer des méthodes plus naturelles.

On leur dit de continuer ainsi, la pilule et l'antidépresseur, en leur assurant que tout ira bien et surtout en ne considérant pas que cela peut être interrelié. Cela crée un cercle vicieux qui affecte leur santé hormonale et mentale.

Il y a plein d’autres effets à prendre la pilule. On peut citer, en plus de l'anxiété liée à la progestérone, l'excès d'estrogènes synthétiques qui favorise le stockage des graisses et la rétention d'eau, ainsi que les infections fongiques récurrentes possibles associées à l'utilisation de progestatifs oraux. Beaucoup de femmes sous pilules contraceptives constatent également une baisse ou quasi-absence de libido et cherchent malheureusement des explications extérieures… culpabilisant !

Les méthodes de contraception naturelles proposent l’idée d’une plus grande responsabilité dans sa vie sexuelle (responsabilité de couple !) et une connaissance et un respect de son cycle menstruel et de soi-même. Et petite déclaration personnelle ici : fonctionner uniquement avec son système hormonal naturel est tellement libérateur et en cohérence avec sa féminité, c’est une base essentielle que je souhaite à toutes les femmes de ce monde pour leur santé globale.